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Nicolas Sarkozy veut relancer la compétitivité des entreprises

Dans son discours télévisé, le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures pour faire face à la crise économique. Avec, pour objectif principal, le soutien de la compétitivité des entreprises et de l'emploi. Revue de détails...

Nicolas Sarkozy veut relancer la compétitivité des entreprises

Lors de son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a annoncé une nouvelle série de mesures destinées à soutenir d’une part la compétitivité des entreprises et d’autre part l’emploi.

Réduire le coût du travail
Le chef de l’Etat a annoncé une baisse des cotisations sociales pour les employeurs. Elle concerne les cotisations relevant de la branche famille de la sécurité sociale (5,4 % d’un salaire brut) sur tous les salaires allant jusqu’à 2,1 Smic, avec une dégressivité ensuite jusqu’à 2,4 Smic.
Parallèlement, la TVA passera de 18,6 % à 21,2 % à partir du 1er octobre. Cette augmentation fait suite à celle de la TVA réduite le 1er janvier dernier.

Durée du travail : plus de souplesse pour s’adapter à la conjoncture
Nicolas Sarkozy a demandé aux partenaires sociaux d’ouvrir une négociation sur les accords compétitivité-emploi. Cette mesure donnerait aux entreprises une plus grande souplesse en leur permettant de réduire ou d’agrandir la voilure en fonction de la conjoncture. Le temps de travail des salariés serait ainsi modulable à la hausse comme à la baisse. L’idée étant d’éviter les licenciements en cas de chute d’activité en baissant le nombre d’heures travaillées, et donc les salaires ou, à l’inverse, de faire travailler davantage les salariés, sans recourir aux heures supplémentaires, lorsque l’entreprise connaît des pics d’activité.
Les syndicats représentatifs de salariés et des employeurs doivent parvenir à un accord dans les deux mois.

Une banque dédiée à l’industrie
"Les banques ne prêtent pas assez", a dénoncé Nicolas Sarkozy. Dotée d’un milliard de fonds propres, une nouvelle filiale d’Oséo, la banque publique des PME, doit voir le jour dès février, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative. Elle sera dédiée aux petites et moyennes industries (PMI), mais aussi aux ETI (établissements de taille intermédiaire comptant entre 250 et 5000 salariés).

Rédaction de NetPME
redaction@netpme.fr

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