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La hausse des défaillances d'entreprises ralentit

Malgré un nombre de défaillances d'entreprises toujours élevé, la hausse constatée par l'analyse trimestrielle de la société d'études Altares est deux fois inférieure à celle constatée au plus fort de la crise, fin 2008.

Plus de 12.500 redressements ou liquidations judiciaires et 320 sauvegardes ont été prononcés par les tribunaux entre juillet et septembre, selon l’analyse trimestrielle de la société d’études Altares. Cela représente une augmentation de 11,9 % par rapport au même trimestre de 2008. Cependant, la hausse est deux fois inférieure à celle constatée au plus fort de la crise, fin 2008.

Ce sont toujours les entreprises de plus de 10 salariés qui peinent le plus à résister : leurs défaillances augmentent deux fois plus vite que sur l’ensemble des entreprises. « Crise ou pas, des symptômes quasi immuables semblent marquer ces défaillances ; en tête desquels, des problématiques clients. Une défaillance sur quatre est due à des retards de paiement », observe ainsi Thierry Millon, responsable des analyses Altares. Et d’ajouter : « Ce trimestre, 85 % des sociétés défaillantes payaient leurs fournisseurs en retard par rapport à la date d’échéance négociée à la signature du contrat. »
Autre constat : la fragilité financière des entreprises. « La moitié des sociétés défaillantes ce trimestre ne parvenait pas à dégager des bénéfi ces depuis au moins un exercice », note la société d’étude.

Pour autant, défaillance ne vaut pas fermeture, rappelle Altarès. En effet, contrairement aux TPE, les PME obtiennent majoritairement du tribunal l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Si pour les TPE de moins de 10 salariés, 69 % des jugements prononcés par les tribunaux sont des liquidations judiciaires directes, pour les PME ce taux tombe à 43 % permettant donc une poursuite d’activité avec période d’observation pour plus de la moitié des dossiers.

Rédaction de NetPME
redaction@netpme.fr

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