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Salon des entrepreneurs : Manuel Valls veut aider les TPE et les investisseurs à se développer

Les invités de la plénière d’ouverture du salon des entrepreneurs ont livré quelques-uns de leurs secrets et les experts-comptables ont même proposé trois rendez-vous gratuits aux futurs entrepreneurs. Leur succédant à la tribune, Manuel Valls a insisté sur l’aide aux start-up, jeunes pousses et PME, et annoncé un dispositif favorable aux business angels.

Salon des entrepreneurs : Manuel Valls veut aider les TPE et les investisseurs à se développer

La troisième édition du salon des entrepreneurs (3 et 4 février 2016) a ouvert sa conférence plénière sur le thème «  Tous entrepreneurs ! Les règles d’or pour se lancer en 2016 ». Etre motivé, tenace et surtout ne pas hésiter à parler de son projet, ne pas le garder secret. Tels sont les trois premiers axiomes que doit respecter l’entrepreneur de 2016. Plusieurs experts ont librement parlé du sujet, en commençant par briser quelques totems. « Chaque porteur de projet a son ADN » a affirmé Philippe Arraou, président de l’ordre des experts-comptables. « Quand on parle de business plan, ce n’est pas que du compte prévisionnel ; c’est aussi un projet d’ensemble. Quel est votre parcours ? C’est cela qui va donner confiance », suggère-t-il. Cette première étape avec l’expert-comptable avant même de se lancer est si importante que Philippe Arraou a annoncé le lancement de « Business story » : trois rendez-vous gratuits avec des experts-comptables pour les futurs entrepreneurs. Le rendez-vous avec les banques et l’assurance sont aussi des étapes incontournables. «  Il existe des réseaux d’accompagnement qui ont l’habitude d’apprécier les dossiers. Discuter avec des experts ouvre l’esprit », plaide Dominique Restino, président de l’APCE (agence pour la création d’entreprise qui devient l’Agence France-Entrepreneurs). Ainsi, suivre une feuille de route sur le site de l’agence est un moyen concret d’avancer. L’accompagnement est la dernière brique nécessaire : « avec peu de moyens au départ, la BPI aide à accélérer le processus », souligne Dominique Caignart, directeur régional de BPI France. Il indique que la Banque Publique d’Investissement « travaille toujours avec une banque » et facilite au mieux la prise de risque inhérente à tout projet.

« Il faut de la facilité pour embaucher comme pour licencier » (M. Valls)

A son tour, le Premier ministre a pris la parole et annoncé la nécessité de « réduire les charges administratives » des « entreprises qui créent la richesse », car « le temps est précieux pour développer une activité ». Sans entrer dans les détails qui feront l’objet de la future loi portée par Myriam El Khomri, la ministre de l’Emploi, Manuel Valls a annoncé le plafonnement des indemnités de licenciement car « il faut de la facilité pour embaucher comme pour licencier », notant au passage « qu’aucun chef d’entreprise n’a envie de licencier par plaisir ». Le chef du gouvernement a aussi rappelé la mise en place de l’aide à l’embauche qui permettra aux PME de bénéficier d’une prime de 4 000 euros. « Notre objectif est de faire de la France un pays de l’entreprenariat », a-t-il scandé. « Ce sont les start-up, les jeunes pousses et les PME qu’il faut aider » à grandir. Il a souligné l’importance des business angels qui doivent « réinvestir dans l’écosystème des start-up ». Les ministres Sapin et Macron respectivement en charge des finances et de l’économie auront donc pour prochaine mission « de mettre en place un véhicule d’investissement adapté aux entrepreneurs-investisseurs ».  

 

 

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