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Vers un durcissement du crédit pour les PME ?

Suite à la crise des crédits immobiliers à risque dits « subprimes » et à une croissance moins dynamique que prévue (0,3% au 2ème trimestre contre 0,5% au 1er trimestre 2007), le gouvernement souhaite relancer l’investissement des entreprises jugé au point mort au deuxième trimestre.

C’est à l’université d’été du Medef, le 30 août prochain, que le Président de la République lancera « la deuxième phase des réformes économiques » avec comme objectif de restaurer la compétitivité des entreprises françaises.

Afin de doper l’investissement des PME qui reste atone, plusieurs actions seront menées de front : accès privilégié aux marchés publics, développement du capital-risque et des business angels, réduction des délais de paiement.

Lors d’une interview accordée au journal Le Monde, le chef du gouvernement s’est engagé à réunir très prochainement les responsables des banques afin d’éviter qu’ils ne durcissent les conditions de financement des PME. Selon François Fillon, cette crise financière « qui a un impact mondial » présente une menace pour les PME. Il souhaite « que les petites entreprises ne soient pas pénalisées par les risques inconsidérés pris par le système financier ».

Le gouvernement redoute à la fois un relèvement dès septembre prochain des taux d’intérêt par la Banque Centrale Européenne (BCE) et une frilosité des banques à l’égard des projets d’investissement des PME.

Parallèlement, le ministre du Budget Eric Woerth a affirmé sur France 2 qu’il n’y aurait pas d’ « augmentation d’impôts » sur les entreprises dans les mois à venir.

Le Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) s’est empressée de déclarer qu’ « il faut vraiment tout faire pour maintenir les taux d’intérêt au niveau actuel ».

« C’est un vrai souci pour nous », a ajouté l’organisation patronale.

Rédaction de NetPME
redaction@netpme.fr

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