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France Active aide l’entrepreneuriat dans les quartiers populaires

Quartiers populaires de banlieue

Les entrepreneurs vivant en banlieue ne manquent pas de projets : « il se crée deux fois plus d’entreprises dans les quartiers populaires que la moyenne nationale, affirme le réseau France Active. Mais il y aussi deux fois plus d’échecs après trois ans. » Une situation due au manque d’accompagnement et d’offres adaptées selon l’association.  Elle a donc décidé de réagir. Avec le soutien du gouvernement et de la caisse des dépôts, elle a lancé en mars 2017 la « garantie quartiers ». Grâce à cette initiative, France Active espère financer jusqu’à  600 projets pour 2019.

 « Les banlieues ne sont pas celles que l’on croit ! »

Les quartiers populaires n’ont pas bonne réputation auprès des banques comme le prouve l’étude Bpifrance / Terra Nova parue en septembre 2016 : uniquement 23% des entrepreneurs issus de quartiers populaires se sont vus accorder un prêt pour créer leur entreprise. Pourtant, « les banlieues ne sont pas celles que l’on croit » déclare Denis Dementhon, directeur général de France Active. « Nous y rencontrons au quotidien une formidable énergie entrepreneuriale, une jeunesse engagée, un vivier d’emplois (…). Ces milliers d’initiatives transforment au quotidien les quartiers populaires. »

La « garantie quartier » n’est proposé qu’aux porteurs de projets qui résident ou s’installent dans un « quartier politique de la ville ». Celui-ci doit être recensé parmi les 200 quartiers prioritaires identifiés par l’arrêté du 27 mars 2015 présentant des dysfonctionnements urbains importants.

Aider les entrepreneurs de quartiers populaires à obtenir des prêts : une priorité

France Active s’engage donc à couvrir 80% du prêt bancaire accordé au créateur d’entreprise en cas de faillite de la société. La banque doit, en échange, ne demander aucune caution personnelle à l’entrepreneur. Ces prêts peuvent aller jusqu’à 60 000 € pour une société en création et 90 000 € si elle est en développement.

 

Avec 81% des entreprises en création financées par France Active qui survivent aux trois premières années, l’association espère accroître le succès entrepreneurial dans les quartiers difficiles.

 

Melissa Carles

 

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