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La réforme du crédit d’impôt recherche

Les dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement (dépenses de petit matériel, frais de voyages…) sont déterminées en appliquant aux dépenses de personnel un taux forfaitaire.
Ce taux qui était de 75 % avant la réforme, est passé à 50 %.
En outre, les entreprises peuvent prendre en compte 75 % de la dotation aux amortissements afin de déterminer les dépenses de fonctionnement.

Les sommes versées à des intermédiaires

Les rémunérations versées à des conseils en vue de l’octroi du crédit d’impôt recherche (cabinet d’expertise comptable ou d’avocat) sont désormais encadrées. En effet, les rémunérations forfaitaires viennent en déduction des bases du crédit d’impôt si elles dépassent le plus élevé des deux montants suivants : 15.000 € ou 5% des dépenses de recherche.
Les « success fees » (rémunérations fixées proportionnellement à l’avantage octroyé) viennent quant à elles intégralement en déduction.

Le taux applicable

Le taux du crédit d’impôt au titre de la première année est passé de 50 à 40 %. Au titre de la deuxième année, il est passé de 40 à 35 %.
En outre, les conditions à remplir pour bénéficier du taux majoré ont été durcies et certaines ont été ajoutées :

Le remboursement

Lorsque le crédit d’impôt recherche est supérieur à l’impôt dû, l’excédent peut être immédiatement remboursé par le Trésor Public.
La demande de remboursement s’effectue sur la déclaration de CIR n°2069 A.
Désormais, ce remboursement immédiat est limité aux PME. Les PME doivent être comprises dans leur sens communautaire, et doivent donc réunir les conditions suivantes :

Clément Legagneux
L’expert-comptable.com

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