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Activité partielle « personnes vulnérables » : les critères restent inchangés

Activité partielle « personnes vulnérables » les critères restent inchangés

Les certificats médicaux d’isolement établis au titre du dispositif prévu par le décret du 8 septembre 2021 restent valables jusqu'à fin janvier 2023. © Getty Images

Pour les heures chômées à compter du 1er septembre 2022, quelle que soit la date du début de l’arrêt de travail et jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard jusqu’au 31 janvier 2023, les salariés ne pouvant plus continuer à travailler ou à télétravailler qui sont reconnus, selon des critères définis par décret, comme personnes vulnérables présentant un risque avéré de développer une forme grave d’infection au virus de la Covid-19 peuvent être placés en activité partielle (loi 2022-1157 du 16 août 2022 art. 33, JO du 17).

Pour les heures chômées à compter du 1er septembre 2022, les salariés vulnérables placés en activité partielle reçoivent de l’employeur une indemnité au taux horaire de 70 % de leur rémunération horaire brute (RHB), dans la limite à 4,5 Smic horaire, soit une indemnité maximale de 34,87 €/heure chômée. L’employeur perçoit une l’allocation d’activité partielle au taux horaire de 60 % de la RHB du salarié, dans la limite de 4,5 Smic horaire, soit une allocation maximale de 29,89 € par heure chômée. Ce taux horaire ne peut pas être inférieur à 8,76 €.

Critères permettant le placement en activité partielle

Les critères de vulnérabilité et les règles de placement en activité partielle restent identiques à ceux et celles du décret de septembre 2021. Ainsi, les salariés vulnérables placés en activité partielle sont ceux répondant aux trois critères cumulatifs suivants, appréciés par un médecin :

1. être affecté à un poste de travail susceptible de les exposer à de fortes densités virales ;

Lorsque l’employeur estime que le poste de travail du salarié, qui demande son placement en activité partielle, ne l’expose pas à de fortes densités virales, il peut saisir le médecin du travail, qui se prononce, en recourant le cas échéant à l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail, sur le respect de ce critère et vérifie la mise en œuvre des mesures de protection renforcées dont bénéficie ce salarié. Le salarié est placé en position d’activité partielle dans l’attente de l’avis du médecin du travail.

2. ne pas pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier des mesures de protection renforcées (cf. fin de l’article) ;

3. être dans l’une des situations suivantes :

Sont également placés en position d’activité partielle, réserve de ne pas pouvoir recourir totalement au télétravail, au cas par cas, les salariés qui répondent au critère ci-dessus, apprécié par un médecin, et qui justifient, par la présentation d’un certificat médical, d’une contre-indication à la vaccination.

Salariés sévèrement immunodéprimés

Sont également placés en position d’activité partielle les salariés sévèrement immunodéprimés répondant aux deux critères cumulatifs suivants, appréciés par un médecin :

1. ne pas pouvoir recourir totalement au télétravail ;

2. être dans l’une des situations suivantes :

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Mesures de protection renforcées

Les mesures de protection renforcées mises en place par l’employeur, sont les suivantes :

En l’absence de mise en place de ces mesures de protection renforcée, le salarié peut saisir le médecin du travail qui se prononce, en recourant le cas échéant à l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail, sur la possibilité de poursuite ou de reprise du travail en présentiel. Le salarié est placé en position d’activité partielle dans l’attente de l’avis du médecin du travail.

Le placement en activité partielle est effectué à la demande du salarié et sur présentation à l’employeur d’un certificat établi par un médecin.

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L’équipe NetPME

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