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[Pouvoir d’achat] La prime Macron triplée et pérennisée

Les députés ont adopté cette disposition en première lecture vendredi 22 juillet. L'examen du texte par les sénateurs débute le 28 juillet prochain. © Getty Images

Le gouvernement propose de créer deux primes. La première pérenniserait la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) rebaptisée « prime de partage de la valeur » et la seconde serait une prime exceptionnelle jusqu’au 31 décembre 2023, exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, d’un montant maximum de 3 000 €, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du SMIC.

Modèle de décision unilatérale de l'employeur (DUE) - Prime exceptionnelle de pouvoir d'achat
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Modèle de décision unilatérale de l'employeur (DUE) - Prime exceptionnelle de pouvoir d'achat

Employeurs et bénéficiaires

Les employeurs et bénéficiaires de la prime de partage de valeur resteraient les mêmes que ceux éligibles à la prime PEPA :

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Modalités de versement

De même que les modalités de mise en place du dispositif par l’employeur resteraient identiques. L’employeur pourrait toujours :
L’interdiction de substituer la prime à un élément de rémunération du salarié demeurerait.

La prime de partage de la valeur pourrait être versée en une ou plusieurs fois au cours de l’année civile, sous réserve qu’elle ne soit pas versée sur une base mensuelle.

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Plafonds d’exonération

Les plafonds d’exonération fixés initialement à 1 000 € et 2 000 € seraient triplés. La prime serait exonérée de cotisations sociales d’origine légale ou conventionnelle à la charge de l’employeur et du salarié, de la participation patronale à l’effort de construction et de la contribution unique à la formation professionnelle à hauteur de 3 000 € par bénéficiaire et par année civile. Ce plafond d’exonération serait porté à 6 000 € par bénéficiaire et par année civile lorsque :

A noter : le plafond majoré de la prime PEPA 2021/2022 pour les entreprises de moins de 50 salariés (sans autre condition) et celles engagées dans une démarche de valorisation des « travailleurs de 2e ligne » ne sera vraisemblablement pas repris pour la nouvelle prime de partage de valeur.

En cas de cumul entre la prime de partage de la valeur et la PEPA millésime 2021/2022, le montant total exonéré d’impôt sur le revenu de l’année 2022 ne pourrait excéder 6 000 €.

L’exonération fiscale et de CSG/CRDS temporaire

Si cette nouvelle prime de partage de valeur est versée entre le 1er août 2022 et le 31 décembre 2023, elle peut prendre la forme d’une prime exceptionnelle d’un montant de 3 000 € (6 000 € en cas d’accord d’intéressement) pour les salariés ayant reçu une rémunération, au cours de l’année précédant le versement, inférieure à 3 fois la valeur du SMIC. Cette prime exceptionnelle serait exonérée à la fois de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu et de CSG/CRDS.

A terme, le régime social et fiscal serait donc aligné sur celui des sommes perçues au titre de la participation et des primes d’intéressement perçues immédiatement par le salarié.

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L’équipe NetPME

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