Devez-vous verser un treizième mois à vos salariés ?

Si le sujet de la rémunération est souvent tabou dans l’entreprise, il convient néanmoins d’avoir une vision claire de la politique de rémunération dans son entreprise. Lors du recrutement d’un nouveau salarié, la question de la rémunération fait souvent l’objet d’une négociation entre les parties. Les critères qui entrent en jeu pour définir la rémunération sont nombreux : le niveau de qualification du poste, l’expérience de la personne recrutée, son degré d’autonomie etc. Toutefois, il ne faut pas oublier que la grille de salaire de l’entreprise doit être cohérente. Les différences de salaire entre les employés doivent pouvoir se justifier par une différence de poste ou de responsabilité. Mais la rémunération peut prendre différentes formes : outre le salaire, l’employeur peut proposer des primes, des avantages en nature, mais aussi un dispositif d’épargne salariale via la participation et l’intéressement. La rémunération a une grande importance managériale, puisque son montant et surtout son évolution, est un facteur de motivation non négligeable pour les équipes.
Les modèles les plus utilisés
Éléments de rémunération | Description |
Salaire de base | Doit être au moins égale au Smic ou au salaire minimum conventionnel (SMC) |
Salaire variable (en tout ou partie) | Lié à la performance individuelle du salarié. Calculé en fonction des critères objectifs, réalistes et connus du salarié |
13e mois | Équivalent à un mois de salaire et indépendant de la performance du salarié |
Prime d’ancienneté | Montant exclusivement lié à l’ancienneté du salarié dans l’entreprise. Généralement prévue par la convention collective applicable |
Autres primes et gratifications | Versées dans plusieurs cas de figure : compenser une sujétion particulière (froid, danger, saleté…), récompenser la performance (prime de rendement, prime sur objectifs…), ou la qualité du travail fourni (prime exceptionnelle), reconnaître un événement particulier (mariage, naissance…) |
Avantages en nature | Véhicule de fonction, logement, téléphone portable, ordinateur, tablette. Soumis à cotisations sociales et impôt sur le revenu, ils doivent être valorisés (selon un barème fiscal) et réintégrés à la rémunération du salarié |
Titres-restaurant | Permettent de financer tout ou partie du repas pris à l’extérieur de l’entreprise. Peuvent être utilisés dans les magasins d’alimentation |
Intéressement et participation | D’un montant aléatoire, ils n’ont pas la qualité de salaire. Ces sommes peuvent être perçues directement par le salarié ou placées sur un plan d’épargne entreprise (PEE). Seules les sommes placées sont exonérées d’impôts et de cotisations. |
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