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PEA-PME : un nouveau souffle pour les PME

Le PEA-PME verra le jour au 1er janvier 2014, offrant ainsi un nouveau mode de financement aux PME et ETI (entreprises à taille intermédiaire).

PEA-PME : un nouveau souffle pour les PME

C’est décidé, le PEA-PME fera partie de la prochaine loi de finances et entrera en vigueur dès le 1er janvier 2014. Le PEA-PME s’inscrit dans la réforme du PEA classique, en chute libre depuis la crise financière de 2008. Qu’elles soient cotées ou non, PME et ETI pourront bénéficier de cette nouvelle manne. Objectif affiché pour le gouvernement : donner la possibilité aux entreprises de se voir injecter plus de fonds propres, de consolider leur trésorerie et, idéalement, de relancer les investissements et donc la compétitivité des entreprises. Tout un programme !

Des dividendes et plus-values nets d’impôt

 Serait-ce enfin la lueur d’espoir tant attendue des entrepreneurs qui peinent à réunir des financements depuis la crise financière de 2008 ? Difficile de répondre à cette question aujourd’hui, mais l’initiative est saluée de toutes parts. D’autant que le PEA-PME est très alléchant pour les investisseurs : comme pour le PEA classique, ceux-ci bénéficieront d’une exonération d’impôts sur les dividendes et les plus-values au-delà de cinq ans, avec un plafond fixé à 75.000 euros. Les investisseurs pourront même cumuler un PEA-PME avec un PEA classique, qui voit lui-même son plafond passer de 132.000 à 150.000 euros. Un bond en avant pour l’investissement !

Cette mesure s’inscrit en droite ligne avec la création en mai dernier d’EnterNext, la bourse des PME-ETI. A la différence près que le PEA s’adresse aussi aux entreprises non cotées, ce qui augmente nettement le nombre d’entreprises concernées.

Halte à la pression fiscale !

 Toutefois, ce dispositif sera-t-il suffisant pour redonner une impulsion aux entreprises, en faveur de nouveaux investissements et de l’emploi ? Le doute est permis. Si Pierre Gattaz, président du Medef, a salué la mise en place du PEA-PME, il n’a pas manqué d’ajouter dans son communiqué qu’  « il convient d’agir de manière ambitieuse pour redresser les marges de nos entreprises et tous les aspects de leur compétitivité, ainsi que réduire la pression fiscale pesant sur les investisseurs et les entrepreneurs. » A bon entendeur…

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