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Le bilan mitigé de Jacques Chirac pour les patrons de TPE

Près d’un chef de petite entreprise sur deux juge négatif le bilan du président sortant. Pour eux, certaines priorités ont été négligées comme l’emploi, les impôts et le pouvoir d’achat. Pour autant, des mesures comme le CNE ou le statut du conjoint-collaborateur trouvent grâce à leurs yeux.

Après douze ans passés à l’Elysée, le bilan économique de Jacques Chirac apparaît plutôt mitigé pour les patrons de TPE. C’est du moins ce que révèle l’enquête Fiducial réalisée par téléphone du 2 au 12 avril 2007 auprès d’un échantillon représentatif de 1.003 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés.

51% des chefs d’entreprises interrogés considèrent son bilan globalement négatif. Seuls 22% d’entre eux estiment que les gouvernements successifs de Jacques Chirac ont contribué à défendre leurs intérêts et ont pris en compte leurs préoccupations de dirigeants de petites entreprises.

Si les patrons de TPE louent la politique étrangère du président Chirac (81%), son action sur le droit du travail (53%) et la construction européenne (52%), ils déclarent cependant qu’il s’agit là du « cadet de leurs soucis ». A contrario, son action est jugée nettement moins positive dans le domaine de l’emploi et du chômage (seulement 39% d’opinions positives), des impôts et des taxes (23%), du pouvoir d’achat et des salaires (21%).

Cependant, ces dirigeants d’entreprises ont apprécié certaines mesures jugées concrètes comme :

– le statut du conjoint-collaborateur plébiscité par 55% des petits patrons ;
– l’instauration du Contrat Nouvelles Embauches (CNE) par le gouvernement de Dominique de Villepin (46% d’opinions positives) ;
– les mesures portées par Renaud Dutreil en faveur de la création d’entreprise (45%), de la transmission et reprise d’entreprise (44%) ;
– les allégements de la loi Fillon sur les 35 heures en faveur des heures supplémentaires ((43%) ;
– la réforme des retraites (39%).

La récente campagne présidentielle a mis en lumière les TPE, les candidats ayant redoublé d’égard envers ces petites entreprises sensées résoudre le problème du chômage.

Si le niveau d’optimisme des patrons de TPE quant au contexte économique, social et politique de la France semble se relever, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils attendent beaucoup du gouvernement nouvellement nommé en matière d’emploi, d’impôts et de pouvoir d’achat.

Il faut espérer que leurs légitimes attentes soient suivies d’effet !


Rédaction de NetPME
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