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Les start-ups françaises s’internationalisent au bout de 4 ans

Pramex et La banque populaire ont publié, le 7 juin 2017, la première partie de leur étude consacrée à l’internationalisation des start-ups françaises que les deux organismes ont décidé de renommer « les championnes à l’international ».

Les start-ups françaises s’internationalisent au bout de 4 ans

La croissance d’une start-up est, par définition, fulgurante. Son but est de rapidement s’exporter à l’étranger afin d’accroître l’étendue de son marché. Sur ce point, les petites entreprises françaises sont des « championnes » selon le premier volet du baromètre réalisé par Pramex, leader français pour l’internationalisation des PME et ETI et par la Banque Populaire. L’étude, publiée le 7 juin 2017, dévoile que les start-ups représentent 20 % des projets de filiales menés par les sociétés françaises à l’étranger.

Les startups conquièrent le marché international  plus vite que les PME et ETI

La taille de l’entreprise ne compte pas en ce qui concerne l’extension de son marché à l’international. Le nombre de projets d’implantation à l’étranger menés par les start-ups a augmenté de 37% par an entre 2011 et 2016. Et elles ne se contentent pas d’y poser leurs valises : 50% d’entre elles possèdent plus de 2 filiales à l’international. Tout cela se réalise, en moyenne, au bout de 4 ans d’existence.

Londres : destination fétiche des start-ups françaises

Avec 26 % des exportations françaises, les États-Unis remportent la première place des destinations choisies par les start-ups françaises pour élargir leur business. Hors-Europe s’en suit le Brésil, puis l’Asie portée par Singapour, la Chine grâce à Hong-Kong et enfin le Japon.

En ce qui concerne les pays européens, c’est le Royaume-Uni qui remporte l’adhésion des entrepreneurs français. L’Espagne et l’Italie le rejoignant pour former un trio gagnant. Au total, 42 % des start-ups françaises choisissent de s’établir en Europe, des marchés plus proches et tout aussi porteurs.

C’est d’ailleurs une ville européenne qui arrive en tête des 15 villes qui accueillent plus 70 % des implantations des start-ups françaises. Londres est la destination numéro 1, suivie par New-York et San Francisco.

Le secteur de la publicité à la conquête du monde

Les startups qui partent à la conquête du monde se partagent globalement en trois secteurs. La publicité digitale et le marketing comptabilisent 33% des internationalisations. Suivent, à moindre mesure, les loisirs, la mode et le tourisme (9%), puis les transports, les smart cities et les infrastructures (8%).

On peut prédire que cette dynamique française à l’étranger continuera d’évoluer puisque, selon l’étude, le nombre de startups en France augmentent de 20% chaque année depuis 2006.

 

*Cette étude Pramex – Banque Populaire a été réalisée par Guillaume Page, du cabinet Pramex International, et Charlie Joyer, chercheur à l’université Paris-Dauphine, sur une population de 1919 entreprises représentatives d’un écosystème start-up français comptant 9 400 start-up et scale-up (d’après le dernier recensement réalisé par la French Tech). Un échantillon concentré pour les deux tiers en région Ile-de-France.

 

Melissa Carles

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