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Médiation du crédit : recul encourageant des demandes

Les entreprises ont moins besoin des services de la médiation du crédit : les banques jouent enfin le jeu et l’impact de la crise sur les bilans 2009 serait moins fort que prévu. Une bonne nouvelle à confirmer.

Médiation du crédit : recul encourageant des demandes

La Médiation du crédit constate dans son dernier rapport un recul significatif du nombre de dossiers déposés depuis la fin du premier trimestre avec 624 dossiers en mai contre 1200 en mars. Les principaux secteurs concernés par ces demandes sont les services (35 %), le commerce (25 %), le BTP (15 %) et l’industrie (10 %).

L’organisme avance trois causes principales à ce recul :

  • Les banques ont tiré les leçons de leurs faiblesses et ont mis en place leurs propres procédures internes de traitement des dossiers en faisant réexaminer les propositions de refus d’un financement.
  • L’engagement des banques à davantage prêter aux PME se vérifie : les enveloppes de crédit progressent de 4,7% en glissement annuel (entre avril 2009 et avril 2010) pour les TPE-PME indépendantes.
  • Un élément surprise : l’impact de la crise sur les bilans 2009 serait moins fort que ce que l’on pouvait redouter.

S’agissant de ses résultats, la Médiation du crédit observe un taux de succès stable. "Ce sont toujours près de deux entreprises sur trois (63 %) qui retrouvent après un refus initial, un financement à l’issue de la médiation", indique le rapport.

La mission du médiateur du crédit entre les banques et les entreprises en difficulté a été prolongée jusqu’à fin 2010.
Ce dispositif est destiné aux entreprises confrontées à un problème de financement ou de trésorerie et qui n’ont pu trouver de solution avec leurs banques. Une fois saisi, le médiateur du crédit transfère la demande auprès de la ou des banques concernée(s). Celles-ci ont alors cinq jours pour revenir vers l’entreprise, soit en motivant leur position, soit en la modifiant. Ce délai peut être porté à dix jours si des solutions peuvent être explorées entre l’établissement bancaire et Oséo, la banque publique des PME. En cas d’absence de réponse ou en cas de refus de modification de leur position, le médiateur départemental intervient alors. En cas d’échec, reste un ultime recours : le médiateur national, Gérard Rameix.

Source : Rapport d’activité de la Médiation du crédit aux entreprises consolidé – 31 mai 2010

Pour en savoir plus : http://www.mediateurducredit.fr/

Nelly Lambert
Rédaction de NetPME
redaction@netpme.fr  

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