Actu

Crédit d’impôt recherche : les principales retombées économiques

Si le Crédit d’impôt recherche (CIR) permet aux entreprises innovantes a un impact positif sur les dépenses de R&D, ce n’est pas le seul bénéfice de cette mesure fiscale qui a notamment permis à près d’un tiers de pérenniser leur activité.

Crédit d’impôt recherche : les principales retombées économiques

A quoi sert le crédit d’impôt recherche (CIR) une fois obtenu par les entreprises innovantes ? C’est à cette question qu’a voulu répondre Sogedev, une société de conseil spécialisée dans les financements publics, en menant une étude auprès de 200 entreprises bénéficiaires de cette mesure fiscale.
Il en résulte que le CIR a permis à 28 % des répondants de pérenniser leurs activités et ainsi de fortement contribuer à la survie de leur société.

La réforme de 2008 a également eu un impact pour les entreprises innovantes. Ainsi, près d’une société sur deux affirme avoir développé de nouveaux produits ou de nouvelles activités (export, conquête de nouveaux marchés) grâce au dispositif du CIR depuis sa réforme.
En outre, la réforme a permis à près d’un quart des entreprises de réaliser de nouvelles embauches et ainsi de développer leurs activités.

En revanche, les nouvelles mesures encourageant l’embauche de jeunes docteurs ne semble pas avoir été suivies : si près de la moitié des répondants ont affirmé avoir recruté des bac +5 (ingénieurs, diplômés de masters recherche ou professionnels), en revanche seules 1/3 déclarent avoir été incitées à embaucher des jeunes docteurs.

L’impact de la réforme de 2008

Interrogées sur l’impact de la réforme de 2008 sur leurs investissements en R&D, près de la moitié des entreprises disent avoir augmenté leurs dépenses d’investissement en matériel. En outre, plus de deux sur trois ont revu à la hausse leurs dépenses en dépôts de brevets. Enfin, 30 % estiment que le CIR réformé leur a permis de faire davantage appel à la sous-traitance.

Reste désormais à connaître l’impact de la nouvelle réforme, effectuée dans le cadre de la loi de finances 2011, et dont certains aménagements pénalisent directement les PME innovantes.

Nelly Lambert
Rédaction de NetPME

Laisser un commentaire

Suivant