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Derrière le contrat de professionnalisation se cache souvent un emploi

A l'issue du contrat de professionnalisation, trois quarts de ses bénéficiaires ont un emploi et pour près de la moitié dans la même entreprise.

Derrière le contrat de professionnalisation se cache souvent un emploi

Six mois après un contrat de professionnalisation, 76 % des bénéficiaires ont toujours un emploi, et pour une majorité d’entre eux chez le même employeur. Ce sont les premiers enseignements d’une analyse publiée par la Dares, en avril 2014, sur les contrats arrivés à échéance en 2011.

Un pas vers un emploi stable

Parmi ces personnes, 61 % ont un emploi non aidé, dont 54 % un emploi durable (CDI ou contrat d’au moins 6 mois), relève la Dares. Seulement 15 % sont en emploi aidé, et très souvent de nouveau en alternance.

Un contrat de professionnalisation cher aux PME

Le contrat de professionnalisation est presque majoritairement utilisé par les entreprises de moins de 20 salariés (49 %). Il est moins prisé par les entreprises de 20 à 49 salariés (12,2 %) et dans les plus grosses structures (38,8 %).

Pour près de 76 % des employés auprès des PME, ils sont toujours en emploi 6 mois après la fin de leur contrat et pour 54 % d’entre eux en emploi durable non aidé. Ce qui coïncide parfaitement avec l’enseignement général de l’étude.

Des bénéficiaires sous le charme

La quasi-totalité des bénéficiaires considère que le contrat de professionnalisation « leur a permis d’acquérir une expérience professionnelle valable » (90 % se déclarent en ce sens). Même ceux qui se trouvent au chômage ensuite (84 % se déclarent en ce sens).

Et ils estiment que leur situation professionnelle est meilleure que celle qui précédait la conclusion d’un tel contrat (pour 68 % d’entre eux). Auparavant, l’étude révèle que 70 % des bénéficiaires n’avaient pas d’emploi.

« Ainsi nombreux (78 %) sont les anciens bénéficiaires pour qui le contrat a permis d’y voir plus clair sur leur avenir professionnel, y compris parmi ceux au chômage à son issue (69 %) », conclut l’analyse.

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