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Le succès d’une entreprise dépendrait de la personnalité de son patron

Malgré les différences entre les genres et les générations, il y a des traits de caractère que l’on retrouve chez tous les entrepreneurs, selon le sondage OnePoll pour Vistaprint publié le 5 octobre 2017. La personnalité aurait-elle donc un effet sur la prospérité d’un société ? Oui, si l’on en croit les principaux intéressés.

Le succès d’une entreprise dépendrait de la personnalité de son patron

96 % des entrepreneurs s’accordent sur le fait que leur personnalité a une influence directe sur le succès de leur activité, devant leurs compétences (66%) et leur réseau professionnel (53%). 73% estiment même qu’il s’agit du premier facteur de leur réussite. Se pourrait-il que l’ensemble des dirigeants qui réussissent aient des traits de caractère en commun ?  C’est le cas selon la récente étude menée par OnePoll pour Vistaprint. Pas moins de 500 chefs d’entreprise français de 0 à 49 salariés ont été interrogés du 31 août au 5 septembre 2017. Voici les traits de caractère que les entrepreneurs identifient comme les plus susceptibles d’avoir un effet positif ou négatif sur le développement de leur business.

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Être travailleur : la première condition du succès

La paresse et l’entrepreneuriat ne font pas bon ménage. Pour environ 48 % des chefs d’entreprise, être travailleur est la qualité numéro une pour réussir. Logique lorsque l’on constate qu’un entrepreneur travaille en moyenne 42 heures par semaine mais que 40% assurent consacrer plus de 50 heures hebdomadaires à leur société, selon une étude publiée par Legalstart.fr en septembre 2017. Une moyenne qui est valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. C’est pour cela que 84% des dirigeants interrogés sont convaincus qu’il faut disposer d’un certain type de personnalité pour se mettre à son compte et réussir.

Vient ensuite dans le classement le fait d’être digne de confiance (38%), déterminé (36%), indépendant (34%) et fiable (33%). Des qualités qui se refléteraient sur les services proposés par la société et qui établirait une politique d’entreprise authentique, recherchée par tous les patrons. L’âge fait tout de même varier les priorités : pour la génération Y (moins de 34 ans), l’importance de la passion et la détermination dépasse celle de la capacité de travail et de la confiance. Au contraire, les babyboomers (plus de 55 ans) placent, eux, le fait d’être digne de confiance en priorité.

La dualité du narcissique

S’il existe des traits de caractère qui peuvent booster une société, certains peuvent, évidemment, lui faire du tort. De manière logique, avoir des difficultés à gérer l’argent arrive en première position pour plus de la moitié des sondés. Viennent ensuite le manque d’organisation ( 51%) et le manque de méthode (44%). Faire de mauvais choix de gestion peut, en effet, avoir des répercussions directes sur les finances d’une entreprise. Le narcissisme et la peur de prendre des risques font aussi des ravages sur les sociétés selon 38% et 37% des interrogés.

Ces classements ne résultent cependant que de la vision que les chefs d’entreprise ont d’eux-mêmes et de leur activité. Leurs appréciations sont donc à nuancer.  Pour preuve, les professeurs Arijit Chatterjee et Donald Hambrick ont prouvé en 2001 que le narcissisme du dirigeant avait une influence directe sur la stratégie de l’entreprise, mais pas forcément négative. Leurs décisions avaient tendance à être plus audacieuses. Leur besoin d’être sans cesse adulés les mènent à se faire remarquer par des politiques et actions ambitieuses qui donnent finalement naissance à un échec cuisant ou, au contraire, à un succès retentissant.

 

Melissa Carles

 

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