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Des mesures pour développer les réseaux de business angels

4.000 business angels investissent dans des PME françaises à fort potentiel. Afin de quintupler leur nombre sous cinq ans, le gouvernement décide de leur créer un statut spécifique. Réduction d’impôt, exonération sur les plus-values à long terme et financement accompagnent ce dispositif juridique.

Du 27 novembre au 1er décembre s’est tenue dans 5 villes de France (Lille, Paris, Lyon, Marseille et Rennes) la 1ère semaine nationale dédiée aux business angels. Cette manifestation était organisée à l’initiative de l’association France Angels qui promeut l’investissement par les business angels et de Renaud Dutreil, Ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et des Professions Libérales.

Cette initiative nationale avait pour objectif de diffuser largement la notion de business angels, de promouvoir leur activité, de multiplier les vocations et de réunir des acteurs locaux du financement et les réseaux de business angels.

Ces business angels ou « investisseurs providentiels » sont des personnes physiques qui investissent une partie de leur patrimoine afin de contribuer à la création d’entreprises à fort potentiel. Ils mettent à disposition de ces entreprises leurs compétences, leur expérience professionnelle et leur réseau relationnel. Ils permettent à ces PME de constituer leurs fonds propres initiaux et ainsi crédibiliser leur démarche auprès d’autres partenaires financiers.

En 2005, les 4.000 business angels français regroupés en 35 réseaux ont investi dans plus de 200 sociétés en création pour un montant moyen de 100 k€. Le gouvernement souhaite encourager leur développement en France alors qu’ils sont au nombre de 40.000 en Grande-Bretagne et 400.000 aux Etats-Unis.

Renaud Dutreil a profité de cette manifestation pour annoncer la création, à compter du 1er janvier 2007, d’un statut spécifique pour les personnes qui investissent leur argent personnel dans des sociétés en création à fort potentiel encore appelées « gazelles ».

Elles pourront créer une société par actions simplifiée (SAS) qui leur donnera droit à une réduction d’impôt de 25% sur les sommes investies. Cette réduction s’appliquera sur un montant annuel plafonné à 20.000 euros pour un célibataire et à 40.000 euros pour un couple marié.

Par ailleurs, cette société bénéficiera d’une exonération des plus-values à long terme. Les bénéfices réalisés en cas de revente de leurs parts leur reviendront en totalité.

Enfin, les business angels pourront bénéficier du soutien d’Oseo, la banque publique des PME, qui leur accordera des garanties. Ils pourront aussi obtenir un financement auprès de France Investissements, structure créée par les pouvoirs publics en novembre dernier et à laquelle participent de grandes banques françaises.

Les 5 prochaines années devraient, pour Jean-Claude Rameau, Président de France Angels, voir leur nombre se développer très fortement, avec un objectif de 20.000 business angels en France en 2012 !


Source : Rédaction de NetPME
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