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Un rapport au Sénat pour former davantage d’entrepreneurs

Comment donner le goût aux jeunes d’entreprendre en France ? Un rapport recensant 51 propositions a été remis à Christian Poncelet, Président du Sénat. Une culture d’entreprise qui doit s’acquérir dès le plus jeune âge …

Lors de la neuvième édition de Tremplin Entreprises, Thomas Legrain, président de TL Conseil, a remis à Christian Poncelet, Président du Sénat, un rapport intitulé « Comment former davantage d’entrepreneurs en France » que lui avait commandé la Haute Assemblée.

Ce rapport a été élaboré à partir d’entretiens réalisés auprès d’enseignants, d’étudiants, de jeunes diplômés, d’entrepreneurs et de professionnels de l’entrepreneuriat.

Pour réduire le chômage, innover et accélérer sa croissance, la France a besoin d’entrepreneurs.

L’objectif de l’auteur était donc de proposer des mesures « concrètes et innovantes » dans le domaine de la formation susceptibles d’encourager davantage d’étudiants et de jeunes diplômés à entreprendre, que ce soit dans le cadre de la création ou reprise d’entreprise, mais également comme salarié associé au capital d’une PME ou encore intrapreneurs au sein d’une grande entreprise.

Selon ce rapport, tout le monde s’accorde à dire qu’entreprendre dépend en grande partie d’une culture, d’un état d’esprit et d’une éducation reçue dès son plus jeune âge. L’auteur considère que la priorité stratégique pour notre pays serait d’intégrer l’esprit d’entreprendre comme l’une des compétences de base à acquérir dans tout programme de formation, quel qu’il soit.

Pour ce faire, il faut inciter les établissements d’enseignement secondaire et supérieur ainsi que tous les organismes de formation à mettre en place des dispositifs qui permettront de sensibiliser, d’informer et d’accompagner les jeunes dans leurs projets entrepreneuriaux.

Mais, souligne le rapport, l’apprentissage de l’esprit d’entreprendre implique aussi « le développement, la découverte ou la redécouverte de qualités personnelles, telles que la créativité, l’autonomie ou encore le sens des responsabilités ».

Il ressort de ce rapport 51 propositions portant sur les thèmes suivants :

1- Fédérer, coordonner et renforcer les actions actuellement mises en place par les organismes de formation pour améliorer leur efficacité et généraliser les bonnes initiatives ;
2- Développer la sensibilisation à l’entrepreneuriat dans l’enseignement primaire et secondaire ;
3- Développer les interactions avec les entreprises dans l’enseignement supérieur et valoriser les carrières en PME ;
4- S’appuyer sur l’enseignement à distance pour démocratiser l’entrepreneuriat dans le cadre de la formation continue ;
5- Développer les relations entre les chercheurs de l’enseignement supérieur et le secteur privé ;
6- Sensibiliser et former les enseignants.

Selon ce rapport, « on pourrait légitimement penser que si le système éducatif français dans son ensemble intégrait davantage et plus en amont des études la dimension entrepreneuriale, l’aversion au risque diminuerait, le statut de créateur d’entreprises et de dirigeant de PME serait valorisé et l’esprit d’entreprendre se développerait chez les jeunes ».

Quel que soit le projet pédagogique mis en place par les établissements d’enseignement ou organisme de formation, ils devront promouvoir et valoriser la curiosité et l’ouverture au monde extérieur.

Reste à savoir si ces propositions plutôt libérales séduiront les sénateurs en attendant de pouvoir être diffusées au sein de l’Education Nationale …


Rédaction de NetPME
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