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Prêts d’honneur et quartiers difficiles : Bpifrance et Initiative France renforcent leurs actions

Louis Schweitzer, le président d’Initiative France et Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, ont signé, le mardi 11 septembre, un accord prolongeant leur partenariat. L’occasion de faire un pas de plus vers les entrepreneurs.

Prêts d’honneur et quartiers difficiles : Bpifrance et Initiative France renforcent leurs actions

Assis côte à côte face aux journalistes, Louis Schweitzer, le président d’Initiative France et Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance fournissent aux appareils photo l’image d’un partenariat qui dure et prospère. « Initiative France soutient depuis toujours la première croissance des entreprises », débute Louis Schweitzer, et plus encore lorsque l’organisation s’associe à Bpifrance.

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Les conditions d’obtention du prêt d’honneur élargies

En effet, le réseau de financement et d’accompagnement des entrepreneurs délivre depuis 1985 des prêts d’honneurs aux créateurs et repreneurs (depuis les années 90) d’entreprises. Son accord – jusqu’à 50 0000 euros – ne demande ni intérêt, ni garanties et peut être remboursé sur une période de deux à cinq ans. Ces conditions souples en font l’un des outils les plus efficaces de la création d’entreprise française. Ces prêts d’honneur bénéficient de la garantie Bpifrance, qui décharge Initiative France d’une partie du risque qu’elle prend en s’engageant à payer 40 à 70 % de la somme empruntée.

Désormais, cette garantie n’est plus limitée qu’aux toutes jeunes entreprises, mais aussi aux TPE et PME de plus de trois ans et encore en développement, ont annoncé les deux associés.

De nouvelles missions dans les quartiers sensibles

Autre nouveauté dévoilée lors de ce rendez-vous : à partir du 1er janvier 2019, les missions de soutien aux TPE, PME et aux entrepreneurs dans les quartiers sensibles ne seront plus du ressort de l’Agence France Entrepreneur (AFE), mais de celui de Bpifrance. Elle assurera les missions de suivi et le financement des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise.

Le directeur général du réseau a déjà beaucoup de projets pour ces nouveaux rôles : « Nous déploierons des accélérateurs, comme nous le faisons pour les PME et les TPE, c’est-à-dire que nous prodiguerons des conseils, accompagnerons les entrepreneurs, établirons des partenariats avec les écoles de commerce… Si ça marche ailleurs, il n’y pas de raison que ça ne marche pas dans ces quartiers sensibles. » On retrouve ici une volonté marquée de l’organisation de ne pas faire de différence entre ces zones difficiles et le reste de la France. « Il n’y a pas de ligne jaune, il n’y a pas deux France distinctes, précise Nicolas Dufourcq. Il n’y a pas de « banque des quartiers » car ces gens ne sont pas différents. Il n’est juste pas possible aujourd’hui que les entrepreneurs d’un territoire fragile se mettent des barrières en se disant « ce n’est pas pour moi. »

 

Melissa Carles 

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