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Présidentielles 2017 : les mesures des candidats qui séduisent les chefs des petites entreprises

L’Ifop a donné la parole aux chefs de petites entreprises dans son baromètre des TPE réalisé du 16 janvier au 1er février 2017. Au programme : les élections présidentielles et les mesures qui emportent l’adhésion des petits patrons.

Présidentielles 2017 : les mesures des candidats qui séduisent les chefs des petites entreprises

À l’approche des élections présidentielles, « le baromètre des TPE » du premier trimestre 2017, réalisé par l’Ifop et Fiducial, a consacré quelques questions aux attentes politiques des chefs de petites entreprises. Ils ont listé les mesures qu’ils pensent bénéfiques pour les dirigeants de petites structures et celles qu’ils n’approuvent absolument pas. Qu’ils soient présentés par des candidats aux présidentielles ou non, ces dispositifs pourraient, selon ces 1 003 employeurs, faire évoluer le secteur et pourquoi pas relancer sa croissance.

Les propositions de François Fillon ont la cote

Le programme du candidat des Républicains, François Fillon, contient de nombreuses mesures qui plaisent aux dirigeants. La suppression du statut de la fonction publique pour les fonctions non régaliennes met d’accord 55% d’entre eux et 53 % sont pour une suppression progressive de la durée hebdomadaire unique du travail au profit d’une durée fixée par les accords de branches ou d’entreprises. Une baisse de 40 milliards d’euros des prélèvements obligatoires des entreprises est aussi envisagée dans le programme du candidat : une bonne nouvelle pour 57% des entrepreneurs.

Des idées piochées dans différents partis

Environ 80 % des dirigeants interrogés sont  pour la relance de la consommation par une hausse des salaires alliée à une baisse des cotisations sociales salariales. Celle-ci serait financée par la création d’une contribution sociale aux importations de 3% selon une mesure proposée par Marine Le Pen. Cette proposition est comme sa candidate, vectrice d’une politique très protectionniste. Il est toutefois aisé d’y voir l’avantage que pourraient en tirer les petites structures : les sociétés qui importent se tourneraient alors vers les TPE françaises pour s’approvisionner.

Les dirigeants sont aussi séduits par des propositions qui émanent de l’autre côté de l’échiquier politique. La promesse de Jean-Luc Mélenchon de relancer la croissance grâce au déploiement de la transition écologique a un grand succès. Elle prévoit de consacrer 100 milliards d’euros dans l’économie pour des investissements écologiquement et socialement utiles a convaincu 58% des patrons interrogés. Relancer l’inflation est aussi une priorité pour 43% chefs de TPE comme pour le candidat : la « révolution fiscale » de La France Insoumise présage une envolée de l’inflation  au-delà de 4 % et enchante les employeurs.

Les idées libérales d’Emmanuel Macron ont aussi leurs adeptes. Environ 41% des dirigeants de TPE sont pour une hausse de la CSG (Contribution Sociale Généralisée). Une mesure défendue par le leader du mouvement « En Marche ! » dans le but de favoriser le pouvoir d’achat des citoyens.

Les mesures qui ne fonctionneraient pas

Si les chefs de petites entreprises ont exprimé leur accord avec de nombreuses mesures proposées, ils s’opposent de même à quelques idées. Ainsi, l’abandon du plafond de 3% de déficit public mentionné par Arnaud Montebourg lorsqu’il était candidat à la primaire du parti socialiste est rejeté par 62 % des dirigeants de petites sociétés. Le programme du gagnant de la primaire de gauche, Benoît Hamon, possède quant à lui une mesure phare que condamne 84 % des petits patrons : l’instauration du revenu universel.

 

Melissa Carles

Par Moinier le 27/02/2017 à 16h34

Une loi que j'attends depuis longtemps : 40 heures de base minimum (La Suisse est à 43h. Elle a été désignée depuis 6 ans meilleur pays gestionnaire du Monde (mais aussi 65 ans depuis toujours)
40h hors fonctionnaires (au départ) et hors HS, c'est en plus par année:
- 60 Mds de salaires
- 35Mds de charges
- 6Mds d'impôts
- 10Mds de TVA
C'est pour une personne au SMIC, 200€ de ° par mois
C'est une augmentation de la marge de 3 à 13%
C'est plus d'heures sup de 35 à 40h
- C'est sous trois mois une forte reprise de l'activité
C'est remonter la France par le bas
Il faudrait moduler le démarrage en fonction des codes APE. C'est plus facile à supporter au démarrage par exemple pour la grande distribution qui à des revenus journaliers.
Alors il fait appuyer cette demande pour le bien des entrepreneurs
Deux de mes devises : + de travail = + de social financé,
Travailler + pour dépenser mieux
Bon courage

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