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Économie participative : TPE, PME et ETI représentent 65 % des porteurs de projets

Toujours en plein boom, l’économie participative convainc toujours plus d’investisseurs. Pour la seconde année consécutive, le cabinet KPMG a étudié le phénomène en France. Détail de l’année 2017 d’un mode de financement adulé des petites sociétés.

Économie participative : TPE, PME et ETI représentent 65 % des porteurs de projets

2017 a été une année record pour la finance alternative française. Selon le baromètre du crowdfunding, publié par le cabinet d’audit et conseils KPMG, le 18 janvier 2018, le montant collecté a presque doublé par rapport à 2016 et a atteint les 940 000 € contre 629 000 € l’année précédente. La forte croissance de ces transactions est due en partie au succès qu’a le financement participatif auprès des français. Le « crowdfunding » en anglais, place les particuliers au cœur de l’économie et leur permet d’investir dans les projets de leur choix grâce à des plateformes de participation. Il représente, selon le baromètre, 336 millions d’euros en France, en 2017. Une tendance qui prend de l’ampleur chaque année : les financements obtenus à partir de ce moyen ont augmenté de 67 millions d’euros en 2016 et de 102 millions d’euros en 2017.

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Le meilleur mode de financement

L’étude s’est intéressée aux différents moyens de récolter de l’argent à travers le financement participatif. Depuis la création des plateformes, 3 892 044 financeurs ont investi dans des projets, dont 1 655 603 en 2017. Mais pour quels modes de paiements sont-ils les plus généreux ? C’est l’investissement en capital qui rapporte le plus de liquidités avec une moyenne de 7 745 € investis par financeur en 2017. S’ensuivent les obligations avec une moyenne de 5 896€ par contributeur et les prêts en minibons qui récoltent 2 368 € par personne. Sans surprise, les dons, qu’ils soient récompensés ou non présentent le moins d’engagement avec seulement une soixantaine d’euros collectés en moyenne.

D’ailleurs, les modes de financement qui récoltent le plus de liquidités ne sont pas forcément ceux qui attirent le plus de financeurs. Les prêts rémunérés ont beaucoup de succès : les projets qui y ont recours trouvent en moyenne 447 investisseurs. Mais chacun donne environ 95 €, ce qui est peu comparé aux autres financements participatifs. Exemple contraire : les prêts en minibons n’ont convaincu en moyenne que 122 investisseurs par projet mais se placent dans les modes de financement qui rapportent le plus.

Les porteurs de projets : des petites entreprises essentiellement

Les porteurs de projets, aussi acteurs de cette économie, étaient 24 126 à avoir recours au financement participatif en 2017. Les TPE, PME et ETI représentent 65 % d’entre eux tandis que seulement 12 % sont des startups. Une répartition loin d’être égalitaire qui se retrouve aussi dans les secteurs qui ont recours au financement participatif. Par volume de fonds collectés, le secteur de l’économie est en première position avec 261 millions d’euros obtenus avec l’immobilier, qui représente 42 % du secteur. La culture, quant à elle, a récolté 45 millions d’euros, partagés essentiellement entre l’édition et le journalisme (34 %) et l’audiovisuel et la musique (31 %).

 

Melissa Carles 

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