Top 10 des peurs des entreprises en 2017

10^ème. Les nouvelles technologies

10% des entreprises ont peur de l’impact que peut avoir la nanotechnologie, l’intelligence artificielle ou encore les drones sur leur activité. Pour la première fois, les nouvelles technologies se classent dans le top 10 de ce qui inquiète les sociétés. Cela peut s’expliquer par le fait que certaines d’entre elles, notamment les TPE, sont en pleine transition numérique et risquent de perdre en compétitivité si elles ne réussissent pas leur transformation. Cette numérisation des entreprises entraîne, qui plus est, un coût supplémentaire avec la création de nouveaux postes que nécessitent la gestion et le maintien informatique souligne le baromètre Allianz. L’organisation de la société est aussi à repenser avec de nouvelles tâches à affecter et des postes à réinventer ou supprimer : de lourdes modifications pour le dirigeant.

9^ème . Une perte de réputation

La crainte d’une perte de réputation est liée aux nouvelles technologies affirme le baromètre : « Un incident internet unique, qu’il s’agisse d’un problème technique ou d’une erreur humaine, peut conduire à une interruption de business, une perte de clients  et d’une part de marché. Cela impacte négativement à moyen ou long terme la réputation et l’image de marque de l’entreprise. » Internet, en donnant la parole aux clients et internautes, ne fait qu’accentuer cette crainte de se voir attribuer des avis négatifs et de voir sa réputation impactée.

8^ème . La violence, le terrorisme et la politique

Les entreprises se concentrent de plus en plus sur la menace politique qui n’hésite pas à modifier leurs droits ou les lois qui régissent leur quotidien. La guerre et le terrorisme sont des craintes qui ont connu une importante hausse en 2016, notamment dans les pays touchés par des attentats comme la France. Si un attentat a lieu près d’un commerce de proximité par exemple, une baisse de fréquentation entraînant une baisse de l’activité est à craindre.

7^ème. Les incendies et explosions

Une peur plus classique se compte dans les 10 plus grandes craintes des entreprises : les incendies. Pour les contrer, de nombreuses obligations réglementaires comme une signalétique à mettre en place, un balisage, une formation du personnel et des exercices réguliers ont été mises en place par le gouvernement. En cas d’incendie ou d’explosion, la société peut perdre des clients au profit de son concurrent direct et perdre la confiance de son personnel. Cette peur est justifiée puisque l’INRS indique qu’ « en France, deux accidents du travail sur 10 000 ont pour origine un incendie ». Pour se protéger, il est conseillé aux entreprises de souscrire à une assurance des pertes d’exploitation qui permet de compenser les effets de la diminution d’un chiffre d’affaire et de faire face aux charges fixes en couvrant les frais généraux permanents.

6^ème. L’évolution macroéconomique

La situation économique mondiale est source d’inquiétude pour les dirigeants d’entreprises. La mondialisation et les marchés grandissants des pays émergents ainsi que la délocalisation de nombreuses sociétés ne dressent pas un avenir positif pour le marché occidental. La Banque Mondiale a, quant à elle, livré ses prévisions pour 2017 : si elle prévoit une progression du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,7 %, elle prévient que l’incertitude plane. Ces perspectives ne prennent pas en compte les décisions que Donald Trump prendra lorsqu’il deviendra le président américain le 20 janvier prochain.

5^ème. Les modifications de législation

24% des entreprises craignent un changement de législation en leur défaveur. Chaque année, de nouvelles lois et obligations apparaissent bouleversant le quotidien des sociétés. Cette année, c’est le passage obligatoire à la DSN (Déclaration Sociale Nominative) qui a suscité de nombreuses questions.

4^ème. Les catastrophes naturelles

L’aspect incontrôlable des catastrophes naturelles en fait un sujet d’inquiétude pour plus de 24% des entreprises et maintient ce risque à la même place qu’en 2016. Les sociétés peuvent souscrire à des assurances qui couvriront les dommages causés par des inondations, tremblements de terre, sécheresses, coulées de boue et bien d’autres phénomènes naturels.

3^ème. Les incidents internet

Bien que les incidents numériques peuvent paraître minimes, Allianz souligne qu’ « aujourd’hui, le risque va bien plus loin que la confidentialité et les violations de données. Un seul incident, un seul problème technique ou une erreur humaine peut entrainer une interruption d’activité sévère et causer des dommages à la réputation de l’entreprise ».

2^ème. Les évolutions du marché

Avec la mondialisation et l’essor du statut d’entrepreneur, les entreprises sont de plus en plus concurrencées. L’organisation mondiale du travail (OIT) a délivré son lourd pronostic pour 2017 : le nombre de personnes sans emploi dans le monde devrait augmenter de 3,4 millions de personnes. Les causes ? Une croissance faible et des investissements insuffisants.

1^ère.Une interruption d’activité

45 % des entreprises interrogées ont cité l’interruption d’activité dans le top 3 de leurs plus grandes peurs. Cette interruption peut durer 2 ans pour une société et 1 an pour une entreprise individuelle, renouvelable une fois en cas d’activité commerciale. Une interruption d’activité sonne donc la fin de l’aventure pour une majorité d’entreprises qui craignent de ne pas pouvoir rebondir après l’interruption.

Melissa Carles