Le statut de société anonyme (SA)

La SA n’est pas nécessairement la forme sociale la plus répandue lorsqu’on démarre une activité de PME. Elle est, le plus souvent, le résultat d’une évolution ultérieure. Elle est en revanche très fréquente, voire incontournable, parmi les grands groupes du CAC 40, dès lors qu’ils font appel public à l’épargne par le jeu de la bourse. La SA n’est pas un modèle unique, il en existe au moins 2 : la SA à conseil d’administration et la SA à directoire et conseil de surveillance. Ce dernier mode de gestion est souvent considéré comme plus démocratique car les pouvoirs sont confiés à un directoire ou à un directeur soumis au contrôle d’un conseil de surveillance. Il respecte davantage les intérêts des actionnaires. Dans les deux types de SA, le montant minimal du capital social est de 37000 euros, il n’existe pas de maximum, à quelques exceptions près. Ce capital doit être libéré pour moitié au moins lorsque la SA se constitue. Il faut donc avoir les reins solides au moment où l’on décide de sa création et ne pas se laisser surprendre lorsqu’il faut débloquer des fonds. Le nombre d’actionnaires est au moins de 7. L’organe dirigeant qu’est le conseil d’administration (ou le conseil de surveillance, selon le type de SA choisi) comprend de 3 à 18 membres. On comprend aisément la lourdeur que peut représenter le fonctionnement de telles sociétés.

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